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Economie locale

Economie locale

Dans nos petites îles, les activités économiques tournent autour de la valorisation des ressources naturelles. C’est pourquoi le bien-être social et économique de nos populations est fortement influencé par l’état du milieu naturel. Il y a deux activités principales : l’agriculture et la pêche. 

Pour l’agriculture, il s’agit plus particulièrement de la riziculture. Le peuple diola est connu pour son attachement à la culture du riz et les insulaires ne font pas exception. La culture du riz s’accompagne d’un aménagement très poussé des terres, d’une transformation profonde et de longue haleine du milieu naturel puisque l’agriculture de bas-fond ou agriculture de mangrove nécessite des aménagements pour protéger les cultures contre l’avancée de l’eau du fleuve Casamance. Ces dernières décennies, nous avons noté dans toutes les îles une baisse importante de l’activité agricole qui s’explique par la réduction de terres agricoles qui sont envahies par l’eau salée. L’élévation du niveau de la mer, combinée par l’irrégularité des pluies et leur temporalité, sont donc les principales causes de la salinisation des terres et de la disparition progressive de l’agriculture dans nos îles. Dans les îles comme Carabane et Diogué, l’érosion côtière a aussi dévasté plusieurs dizaines d’hectares de terres cultivables. 

Dans l’agriculture, il faut aussi noter le maraîchage timidement développé par les femmes. Dans la plupart des îles, les femmes des villages ont un périmètre maraîcher où elles cultivent des légumes destinés à la consommation et à la vente. La cueillette des produits forestiers peut aussi être citée parmi les économiques des femmes.

Par pêche, on entend la valorisation de l’ensemble des ressources halieutiques. Il y a la pêche traditionnelle pratiquée par les populations autochtones. Cette pêche se fait principalement dans les bolongs du fleuve Casamance. Il y a aussi la pêche traditionnelle pratiquée par des pêcheurs étrangers résidant principalement à l’île de Diogué. Ces populations venues s’installer spécialement pour la pêche pratiquent la pêche en haute mer. Ces derniers proviennent soit du nord du Sénégal (Saint Louis et petite côte) soit du Ghana pour la pêche de requins. 

A part ces deux types de pêche, il y a la cueillette des huîtres, des arches, des volutes, etc. Cette cueillette est principalement pratiquée par les femmes. Ces dernières sont aussi dans la transformation du poisson et des autres produits halieutiques pour la commercialisation. 

L’agriculture, la pêche et le commerce sont les activités économiques qui occupent les populations des petites îles de la Casamance. On peut y ajouter le tourisme qui prend de plus en plus de l’ampleur dans quelques îles, avec surtout l’écotourisme et le tourisme solidaire.

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